Pour toutes ces raisons, aujourd’hui, Messieurs, je vous écris en femme libre, musulmane et laïque qui a décidé de se battre pour sa liberté, pour défendre les droits des femmes et les valeurs d’un pays libre.
Je vous écris pour vous demander de faire de la lutte contre l’islam radical la priorité des priorités. C’est d’ailleurs ce que demandent les Français.
Le radicalisme n’est ici pas seulement spirituel ou religieux. Il est politique. Si la laïcité garantit la libre expression de la religion, le concept même d’islam politique, autant que le seraient ceux de catholicisme ou de judaïsme politiques, est par essence contraire à la laïcité et ne peut que dévoyer un islam de paix et respectueux d’autrui.