Je vous écris, Messieurs, en ce 14 juillet, date de notre Fête nationale, journée pourtant endeuillée par le terrible attentat de Nice le 14 juillet 2016 et auquel vous rendez hommage aujourd’hui auprès des victimes et des habitants de Nice.
A la suite des attentats de 2015, qui ont été un électrochoc pour moi comme pour l’immense majorité de nos concitoyens et de la communauté internationale, j’ai décidé de parler publiquement de mon passé de femme salafiste, de m’exprimer sur les raisons de ma chute puis de ma renaissance et de réfléchir aux voies et moyens de l’éviter pour d’autres.