Le biopic sur la vie du Chevalier Saint-George, virtuose guadeloupéen, au Festival du film de Toronto

Entre 1773 et 1779, il publie l’essentiel de ses compositions, dont des quatuors à cordes, une dizaine de symphonies concertantes en deux mouvements, et autant de concertos pour violon, en trois mouvements. Il se rend à Londres, peu de temps après. Il soutient et encourage à soutenir la Révolution. A son retour en France, en 1790, il s’engage dans la Garde Nationale. Il est d’ailleurs le premier colonel de l’armée française à la peau noire, où il crée un régiment de Noirs et Métis, surnommé la « Légion de Saint-George ».

Un régiment emblématique

Saint-George a comme lieutenant Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, le futur Général Dumas, père de l’écrivain Alexandre Dumas.
Il est emprisonné durant presqu’un an. Après une dernière croisade à Saint Dominique pour aider Toussaint Louverture, il revient à Paris et à la musique, avec succès.
Il est fauché par la maladie en pleine gloire en juin 1799. Mais, au rétablissement de l’esclavage, ses oeuvres sont effacées du répertoire. Un répertoire aujourd’hui redécouvert.