Ce qui se joue, dans la commémoration de l’armistice de 1918, c’est la fin d’une boucherie industrielle où le continent entier s’est résolument dirigé vers le suicide. Ce qui est en jeu dans la commémoration du 13 novembre 2015, c’est l’impact du terrorisme djihadiste militarisé sur nos sociétés ouvertes. Si la France a laissé dans le premier conflit mondial une grande partie de sa jeunesse et de sa confiance en l’avenir, elle a perdu plusieurs de ses certitudes dans la séquence d’attentats de 2015 et 2016 à Paris, Nice ou de la porte de Vincennes.
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