Reste maintenant à passer de la parole aux actes. Pour l’élu Salem Labiadh, « la loi antiraciste ne sera jamais efficace. Elle aidera l’Etat à recevoir des fonds de l’étranger mais n’aura aucun impact sur la société tunisienne. » C’est certainement là l’enjeu des années à venir : faire appliquer la loi. Les autorités ont désormais les cartes en mains, puisque la loi prévoit que les auteurs de propos racistes risqueront désormais de un à six mois de prison et des amendes allant de 500 à 1 000 dinars tunisiens.
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