Il aura fallu plusieurs années aux élus pour, enfin, prendre conscience de ce phénomène. Et encore, ce n’est pas tout à fait gagné. Pour la députée du parti islamiste Ennahdha, Hella Hammi, « en Tunisie, il n’y a pas de vraies manifestations de discriminations raciales qui nécessitent tout un projet de loi dans ce sens. » C’est oublier un peu vite les Subsahariens qui ont été agressés ces dernières années dans le pays ou les surnoms injurieux donnés aux personnes noires vivant dans la banlieue tunisoise. En août, des Ivoiriens avaient été agressés. Selon un ancien dirigeant politique, le racisme fait partie de ces problèmes « importés par les Occidentaux. »
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