La société mauritanienne: une pyramide raciale qui semble résister à tout changement
De nombreux observateurs expliquent en partie le comportement de la police en raison d’un racisme systémique toujours présent dans le pays. En effet, en Mauritanie, c’est de la couleur de la peau que dépend souvent la place d’un individu dans une société qui a aboli l’esclavage à une date aussi tardive que 1980.
En haut de l’échelle se trouvent les Beidanes, d’origine arabo-berbère qui constituent 53 pourcent de la population, et sont aussie appelés Maures blancs. Puis viennent les Noirs libres; une population mixte composée d’individus de plusieurs ethnies qui représentent environ 13 pourcent de la population. Et en bas de l’échelle se trouvent les Haratins, ou Maures noirs qui constituent 34 pourcent, et sont les descendants d’esclaves des Beidanes.