À l’école primaire, je me suis inscrite à Mermoz toujours dans le Val Fourré, j’avais de nombreux amis d’origines différentes, malgré cela, rien nous empêchait de nous entendre ! Après les cours, on se rejoignait tous au terrain vague pour s’amuser. Mes copines étaient maghrébines, comoriennes, congolaises, tchétchènes, etc.
Mon père s’est ouvert à la diversité
À la maison, mon père n’était pas réjoui à l’idée que je sois amie avec des personnes différentes de nous. Ce qu’il ne comprenait pas, c’est que nous étions tous pareils, tous issus de l’immigration, tous enfants d’immigrés, tous humains. Moi, comme je suis née ici, je comprenais ça plus facilement que lui.