Et cela ne date pas d’hier. Que l’on songe aux messages laissés par les citoyens romains sur les murs pendant l’Antiquité ou à l’utilisation de ce medium par l’Internationale situationniste et les autres fractions contestataires pendant Mai 68, et l’on se rendra aisément compte du caractère intrinsèquement politique de cet art. Au Kenya, il est assez commun que les matabus, les autobus du pays, soient recouverts de graffitis. Cependant, cet art est largement dominé par les hommes. C’est précisément ce que compte changer ce groupe de femmes déterminées.
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