« Karam ya Karam, ça va ? Quoi de neuf ?  (making of 2)

Syrians receive treatment at a make-shift hospital following air strikes on rebel-held eastern areas of Aleppo on September 24, 2016.Des blessés dans un hôpital de fortune à Alep après un raid aérien, le 24 septembre 2016 (AFP / Karam Al-masri)

Mercredi 21 septembre

« Le ciel est illuminé comme s’il y avait des feux d’artifice, tellement les bombardements sont violents », nous écrit-il.

« Je suis caché dans le couloir »

« Je me cache dans l’une des chambres »

A Syrian rescuer looks towards the sky following an air strike in the rebel-held Ansari district in the northern Syrian city of Aleppo on September 23, 2016Un sauveteur dans Alep après un raid aérien du régime, le 23 septembre 2016 (AFP / Karam Al-masri)

Jeudi 22 septembre

« On est entouré par la mort »

« Il n’y a pas d’échappatoire »

« Où se cacher ? »

« Alep brûle, je n’ai plus ni porte, ni fenêtre, les immeubles brûlent tout autour de moi. »

Il nous envoie des images des incendies filmées avec son téléphone portable. L’habituel émoji est en larmes.

Mais l’humour de Karam finit par refaire surface, quelques heures plus tard.  A Maya qui lui demande : « Que comptes-tu faire aujourd’hui ? », il répond, avec un smiley : «Réparer mes portes et mes fenêtres ».