Ne sont-ils donc pas absolus ?
Quasi aucun des droits de l’homme n’est » absolu « . Prenez, par exemple, la Convention européenne des droits de l’homme : elle permet de déroger à certains » en cas de guerre ou d’autre danger public menaçant la vie de la nation « . La Cour européenne des droits de l’homme a ainsi validé des limites portées à la liberté d’expression, à la vie privée, au droit d’association ou à des élections libres, pour autant qu’elles soient proportionnées au but poursuivi, à savoir la protection de la démocratie. Il n’y a guère que l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants et la non-rétroactivité de la loi pénale qui soient considérés comme des droits n’admettant aucune dérogation.