Les droits de l’homme obligent-ils ainsi à ouvrir nos frontières ?
Ils interdisent de les fermer totalement sauf à violer nos engagements internationaux notamment en matière de droit d’asile et de droit à vivre en famille. Au-delà, c’est une question d’interprétation et donc de débat démocratique. Certains peuvent faire valoir que les droits de l’homme imposent de reconnaître un droit universel à la mobilité à l’échelle du globe. D’autres répondent que les droits de l’homme font signe vers une forme d’autonomie collective et une solidarité sociale qui ne peuvent se réaliser que dans un territoire circonscrit. Il n’y a pas de réponse mécanique à cette question.