Joffrin, Julliard, les musulmans et nous…

Après cette polémique, on les a vus tous deux se rejoindre sur le fait qu’il y a des défauts et des dangers dans les deux camps. On peut, d’un côté, être prévenu contre l’islamisme sans croire que les musulmans sont à l’origine de tous nos maux. Mais, d’un autre côté, cela n’empêche pas que l’on puisse s’alarmer du « manque de discrétion », selon l’expression de Jean-Pierre Chevènement, des théoriciens prédicateurs de l’islam conquérant.

« Vivre ensemble »

Discussion donc plutôt banale, mais qui peut trouver une nouvelle urgence dans la mesure où elle a séparé pour des raisons différentes nos meilleurs universitaires Gilles Kepel et Olivier Roy. Il se trouve qu’à la fin des fins ces grands chercheurs se rejoignent dans le simple bon sens : sans l’islam il n’y aurait pas d’islamisme, mais le terrorisme est loin d’avoir des origines uniquement religieuses.