Depuis plus de dix ans, Sakurai est également aux manettes du Zaitokukai, un groupe haineux qui se consacre au harcèlement des minorités, notamment coréenne. Le harcèlement en ligne et dans la vie réelle est tellement répandu dans certaines municipalités japonaises que diverses autorités locales ont tenté de prendre et d’appliquer des arrêtés anti-discours de haine.
Après avoir obtenu deux pour cent des suffrages dans l’élection au poste de gouverneur de Tokyo en 2016, assortis d’une couverture considérable des médias traditionnels, Sakurai a créé officiellement le parti Japon d’abord, le principal moteur des défilés racistes de dimanche dernier.