Italie: Une fusillade raciste choque le pays à un mois des législatives

« J’ai peur, ça aurait pu être moi », a confié dimanche devant l’hôpital de Macerata James Nosakhari, un Nigérian ami de l’une des victimes. « Ce n’est pas facile de vivre en ville après que quelqu’un a tiré sur six personnes de couleur ».

Et il n’est pas le seul à s’être réveillé dimanche encore sous le choc. « On n’aurait jamais cru possible une chose pareille, ce genre de choses se produit plutôt dans les grandes métropoles », jugeait ainsi Fabrizio Compagnucci, un vendeur de journaux près de la gare de Macerata, l’une des étapes du parcours de haine de Luca Traini.