Vous êtes-vous préparé aux réactions de certaines associations ?
Pour être franc… Je m’en moque. Mon travail est respectueux des travaux de recherche les plus pointus sur le sujet. Je sais que certaines personnes protesteront. Mais que voulez-vous ? Même quand on fait tout pour éviter la polémique, elle finit toujours par arriver. Et parfois là où on ne l’attend pas.
L’accueil de vos précédentes pièces montre pourtant que l’on peut traiter de sujets sensibles sans que cela provoque systématiquement du scandale… non ?
C’est vrai. L’accueil de Djihad a été très bienveillant. Celui de ma deuxième pièce, Gehenne, aussi. Plus de 90 % des gens ont compris quelles étaient mes intentions. Il n’en reste pas moins que 10 % ont mal réagi. Mais ce n’est pas grave. L’important, c’est que tombent les pans de l’ignorance.