«Il était intelligent et tenait un discours rationnel, en prenant des faits historiques, par exemple le massacre de Sabra et Chatila. On te radicalise, toi et ta haine.» Les conditions carcérales accélèrent le processus. Pendant les longues heures en cellule, l’islam devient la seule raison d’être. «On est des moines soldats, narre Mohamed. On est dans la rigueur totale, avec une vingtaine de prières par jour. Le reste du temps, on s’exerce au sport et aux arts martiaux. La guerre devient une nécessité. Car le musulman n’est pas un chrétien, il ne tend pas l’autre joue.»
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