Pour les immigrés de deuxième génération, la question de jusqu’à quel point ils sont hollandais est encore plus épineuse.
“On me renvoie tout le temps la question”, dit Huda Abu Leil, une étudiante assistante sociale de 22 ans née aux Pays-Bas. Son père vient de Palestine et sa mère, du Maroc. “‘Tu te sens quoi ? palestinienne ou marocaine ou hollandaise ?’”
“Il m’arrive de me sentir hollandaise, mais avec tout ce qui se passe dans le monde, certains Hollandais ne me voient pas [comme] hollandaise”, ajoute Huda Abu Leil, une note de frustration dans la voix. “Je pense toujours, ‘Ah bon, que suis-je ?’”