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« Un héritage immense »
Après avoir quitté le Rail Band, il révolutionna la musique ouest-africaine dans les années 1980 en électrifiant son instrument et en ouvrant les musiques traditionnelles mandingues villageoises aux beats électroniques et aux grooves plus urbains. Le concept de « World Music » était alors encore balbutiant.
Avec « Yéké Yéké », ce maître de l’instrument traditionnel à cordes qu’est la kora, doté aussi d’une puissante voix de tête, a accédé à la gloire internationale et amené la musique mandingue sur les pistes de danse. L’album « Akwaba Beach », dans lequel figure cette chanson, fut l’une des plus grosses ventes mondiales des musiques d’Afrique noire.
Dans les années 2000, après un certain désamour d’un public lassé, il s’était un temps orienté vers une musique plus acoustique, au sein d’un orchestre où prédominaient les cordes.