Pour Bonita Stewart, vice-présidente de Google déléguée aux partenariats, Howard West « est désormais la pièce maîtresse des efforts de Google pour recruter de plus nombreux ingénieurs afro-américains dans des collèges et université historiquement noires. » Mme Stewart savoure d’autant plus ce très symbolique partenariat étant elle-même issue des formations d’Howard, comme elle le confie.
Aujourd’hui seuls 2 % des employés de Mountain View sont noirs. Et malgré cette sous-représentation des afro-américains dans les rangs de Google qui interroge nécessairement, la firme ne fait même pas partie des mauvais élèves de la Sillicon Valley où les ingénieurs noirs et hispaniques sont très rares. Le problème apparaît donc comme global et complexe : par ailleurs, si nous nous concentrons sur les seuls ingénieurs de Google, il n’y a alors plus qu’un 1 % d’employés afro-américains.