Pourquoi « Get Out », le dernier carton d’Hollywood, est bien plus qu’un simple film d’horreur

L'acteur britannique Daniel Kaluuya dans le film "Get Out", du réalisateur américaine Jordan Peele, en salles mercredi 3 mai 2017.  (BLUMHOUSE PRODUCTIONS / QC ENTER / AFP)

L’acteur britannique Daniel Kaluuya dans le film « Get Out », du réalisateur américaine Jordan Peele, en salles mercredi 3 mai 2017. (BLUMHOUSE PRODUCTIONS / QC ENTER / AFP)

« Dans Get Out, comme dans la vie, les commentaires en apparence inoffensifs que font les Blancs à Chris ne sont pas inoffensifs du tout, bien qu’ils soient présentés comme tels, explique le site Vox. Chris vis un calvaire social : une fête remplie de Blancs riches qui envahissent son espace, le touche sans sa permission, le tapotent, l’objectifient de manière explicite, physiquement et sexuellement. Ils font cela en s’attendant à ce qu’il approuve ce qu’ils estiment être une démonstration de leur bienveillance vis-à-vis des Noirs. » En montrant la violence de ces « micro-agressions » répétées, Jordan Peele met le doigt sur un racisme insidieux et dévastateur. A ce titre, « les Blancs qui se pensent ‘bons’ sont les pires », tranche une journaliste de Vice.