L’abrogation de cette disposition n’est pas effective dès aujourd’hui et est reportée au 15 juillet, c’est-à-dire le jour même de la fin de l’état d’urgence. Une décision qui tombe plutôt mal pour le gouvernement, dont l’intention d’inscrire l’état d’urgence dans le droit commun fait déjà polémique. Et ce d’autant plus après la parution le 31 mai d’un rapport d’Amnesty International, qui juge l’état d’urgence « dévoyé » et ne recense pas moins de 639 mesures prises arbitrairement pour « empêcher des personnes de participer à des manifestations ».
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11.05.2017