Une proposition que le parti espère pouvoir mettre en oeuvre en cas de victoire aux prochaines élections législatives. Selon son leader, Pablo Casado, la mesure viserait à lutter contre « l’hiver démographique » de l’Espagne qui fait face à une chute de sa natalité.
L’agence EFE explique qu’une telle loi aurait pour but d’éviter aux migrantes souhaitant confier leur enfant à l’adoption d’être expulsées au cours de la procédure. Mais pour le Parti populaire, cette mesure serait loin de pouvoir servir de « bouclier » à toutes les femmes sans papier du pays, dans la mesure où elles seraient toujours expulsables après leur accouchement.
Polémique sur les réseaux sociaux
L’annonce de cette proposition a suscité une vive polémique en Espagne. « Sexiste. Raciste. Classiste. Il ne restait plus que ravisseurs d’enfants. Fascistes. Chaque démocrate doit voter à la prochaine élection pour empêcher cette foule de venir au pouvoir », s’est insurgé sur Twitter, à l’image de nombreux internautes, Ada Colau, la maire de Barcelone.