Pour autant, la vice-présidente de l’ARDA (Association des responsables de distribution artistique) a pris le parti de ne pas « y aller en force ». « Le cinéma est une bulle, un milieu très favorisé et très ethnocentré. Il faut distiller des propositions, en douceur, mais sans relâche ».
Début mai, pour rompre cet « entre-soi », elle a présenté à Sciences Po Paris — une école de renom et élitiste, même si elle accueille aussi des élèves issus de milieux défavorisés– un mémoire sur un projet: une application de casting qui permettrait de mettre directement en relation chasseurs de tête et candidats, via téléphone mobile.