Parmi elles, il y a par exemple Saïda, qui vient de la ville de Montpellier, en France. Saïda a fui Raqqa avec son mari durant les combats, et elle est resté un mois dans la nature avec son fils de 14 mois avant que les forces de la coalition arabo-kurde la retrouvent. Elle raconte…
A son arrivée à Raqqa, elle a immédiatement été placée dans un dortoir appelé « mafalda », une sorte de harem pour terroristes où ceux-ci venaient piocher l’épouse qui leur convenait le mieux. « Nous devions remplir une sorte de CV, avec notre nom, notre âge et notre personnalité et ce que nous recherchions comme mari. Les hommes faisaient de même », explique-t-elle. Ensuite, s’il y a « match », comme sur les sites de rencontres, à l’issue d’un speed-dating d’une quinzaine de minutes, le mariage est conclu.
En fait de maris vertueux, elles trouveront des « obsédés sexuels »
Les Européennes ont la côte auprès des djihadistes, raconte une ex-prisonnière. «Elles recherchent un combattant, quelqu’un de fort avec une arme et capable de les protéger. C’est une idée fixe, comme dans un film. Beaucoup sont choquées lorsqu’elles découvrent à quel genre d’hommes elles sont mariées et divorcent très vite après quelques jours », confie-t-elle.