Pour Amine, dès que les qualifications augmentent, la discrimination se fait de plus en plus forte. « J’ai un autre très bon exemple avec une compagnie d’assurance. J’étais avec un ami qui passait aussi l’entretien et qui ne s’appelait pas Amine. Il a été retenu pour le poste et moi, on m’a fait comprendre que pour intéresser la compagnie, je devais venir avec un portefeuille clientèle. La discrimination existe davantage quand vous touchez à certains postes clefs. J’ai des amis dans la main-d’œuvre, dans le bâtiment, qui n’ont aucune difficulté à trouver du travail, même le dimanche. Par contre, dès que vous touchez à des postes de cadres, de dirigeants, de managers, on voit beaucoup moins de maghrébins, d’asiatiques ou d’africains. C’est dramatique en France, où on est tous sensé être Français à titre égal, avec les mêmes droits ».
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31.03.2017