A en croire Roland Dumas (cité dans la postface), c’est, entre autres, le tenace remords d’avoir approuvé l’exécution de Fernand Iveton qui a conduit François Mitterrand à abolir la peine capitale, en 1981. Chaque fois que le nom d’Iveton était prononcé, affirme l’historien Bernard Stora, l’ancien président de la République était pris d' »un malaise terrible, qui se transformait en éructation ». A cette éructation, Andras a substitué ce bel hommage qui doit beaucoup, comme rappelé à la fin du livre, aux travaux de Jean-Luc Einaudi, pionnier de la mémoire de la guerre d’Algérie.
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