Joseph Andras a refusé le prix Goncourt du premier roman qui lui était attribué, sans se déplacer. S’agit-il d’un écrivain célèbre se faisant passer pour un primo-romancier ? Le Monde a mené son enquête, suivant notamment la piste Kamel Daoud, sans en tirer de conclusions. Un indice ? L’auteur a choisi de se présenter au lecteur sous le prénom « Joseph », « comme le charpentier [le père de Jésus] ou comme le petit père des peuples [Staline] », écrit-il à propos d’un de ses personnages. Restons sur ce mystère et contentons-nous de noter qu’un autre romancier Actes Sud, Jérôme Ferrari, avait déjà publié un court roman saisissant sur la torture à Alger en 1957 (« Où j’ai laissé mon âme », 2010).
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