Guillotiné aux cris de Vive l’Algérie !
Torturé des heures à l’électricité, il finit par lâcher trois noms, le plus tard possible. Le reste du réseau, tente-t-il de se rassurer, a eu le temps de fuir. Après un expéditif procès devant la justice militaire, il est condamné à la peine capitale. Les avocats entament les recours, puis les demandes de grâce auprès du trio Coty (à l’Elysée), Mollet (président du Conseil) et Mitterrand (garde des Sceaux). Sans succès: le tourneur Iveton n’a ni soutiens, ni relais dans les milieux politiques et intellectuels. Si des sections syndicales de la CGT se mobilisent, l’Humanité et le PCF ne plaident sa cause que du bout des lèvres.