Depuis sa création en 1968, le lieu était devenu bien plus qu’un établissement social où il était possible de louer un lit à moindres frais dans un dortoir bondé. Bara, l’un des plus vieux foyers de la ville, était le symbole de ces générations de travailleurs maliens qui s’y sont succédé pendant un demi-siècle. Sa fermeture a conduit plusieurs centaines de « Baras » dans un hangar dont ils seront bientôt expulsés…
Dans leur squat « indigne », les « Baras » de Montreuil se préparent à l’expulsion

"le tribunal de proximité a ordonné l'expulsion, dans un délai de neuf mois, des occupants de ce local, investi fin 2019 par une partie des anciens "Baras" qui n'ont pas été relogés, car en situation irrégulière, après le démantèlement du premier foyer de travailleurs maliens,