Dans une lettre au président de l’université dont l’AFP a obtenu une copie, le président indépendantiste de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni justifie cette démarche par la volonté de faire «un état des lieux (…) rendu indispensable pour évaluer l’importance de chacun des groupes culturels au sein de la population», précise-t-il.
«Des thématiques extrêmement sensibles»
«Cet exercice n’est pas aisé et se heurte à des obstacles d’ordre juridique. La loi proscrit toute étude statistique à caractère ethnique», constate le nationaliste. «En s’appuyant sur les données démographiques et en sollicitant la contribution d’enseignants-chercheurs qui ont travaillé sur ces questions sensibles, une approche, quoiqu’empirique, est parfaitement envisageable», estime le président de l’Assemblée de Corse.