Et ce ne sont pas les bénéficiaires qui diront le contraire. « Si on n’avait pas toute cette aide, on ne sait pas comment on ferait franchement, lance Fatoumata. J’ai trois enfants, je ne travaille pas car j’attends toujours de recevoir mes papiers… Avec le confinement, c’est encore plus compliqué car il y a moins d’associations présentes. Heureusement qu’ils sont là pour nous ! »
« On se sent utile »
11h40, Tiphaine et Romain ressortent de l’hôtel. Dans leurs cartons, il ne reste que 5 enveloppes. « C’est positif car la dernière fois presque un quart des gens étaient absents, se souvient Romain. Cette fois, on a mieux communiqué. C’est plutôt agréable de faire ça : on parle aux gens, on sort de notre bureau et surtout on se sent utile. »