Burundi : point sur la situation

 

6. A noter également que depuis quelques mois, l’activisme de certains milieux visant à imposer une fausse sortie de crise : laisser Nkurunziza aller jusqu’au bout de son illégal troisième mandat, couvrir ses crimes par l’abandon de toute poursuite judiciaire et en contrepartie, l’amener à renoncer à changer la constitution et à revenir sur sa volonté de présidence à vie. Marché de dupes évidement impliquant non seulement le mépris de la vie humaine et la consécration de la culture de l’impunité mais aussi le renforcement et la perpétuation du régime de Nkurunziza. Car Nkurunziza, louvoiera le temps nécessaire devant les pressions diplomatiques, puis se représentera de toutes les façons pour briguer un quatrième mandat (le personnage a déjà démontré qu’il ne se sent jamais tenu par un quelconque accord signé)  ou alors, si vraiment contraint, il prendra les dispositions nécessaires pour transférer le pouvoir via des élections bidons  à l’un de ses conseillers ou obligés ( de préférence à une marionnette sans  soutien au sein de l’armée afin de continuer à tirer les ficelles dans l’ombre).