« Boza ! » : l’enfer de la route migratoire raconté par un jeune camerounais

C’est en octobre 2017 qu’Ulrich et Etienne se rencontrent, lors d’un goûter organisé par une association locale. Une semaine après les présentations, le jeune s’installe chez Etienne. « Le premier réflexe c’est de lui permettre de se sentir à l’aise, chez lui. Qu’il puisse prendre ses marques », nous confie Etienne Longueville.
« Il y a un réflexe humanitaire de se dire : moi j’ai un canapé dans mon salon qui ne me sert à rien et il y a des jeunes qui sont dehors. Ce n’est pas une question abstraite, ce n’est pas un sujet où on n’y peut rien. C’est concret, c’est ici à Saint-Brieuc. Concrètement, le geste que je vais faire va permettre qu’un jeune ne dorme pas dehors ce soir ».