L’important, c’est donc de donner la parole à ces jeunes, donner la parole aussi aux professeurs. Est-ce qu’aujourd’hui, quand on est au collège, qu’on soit élèves ou professeurs, on a peur de parler de certains sujets ?
GR : Moi, personnellement, dans le collège où je me trouve, je n’ai pas peur de parler et j’ai jamais eu peur. Ce n’est pas par forfanterie que je dis ça. Je n’ai pas peur, je sais ce que je risque. Je suis conscient de ce que je risque. Je pars d’un principe qui est très simple, c’est que quand vous êtes attaqué sur ce que vous êtes, nos valeurs, le socle de la République sur lesquels nos valeurs reposent, je crois qu’il faut faire preuve de courage, de dignité. Il faut faire preuve d’exemplarité. C’est à ce prix que notre République pourra s’élever et surtout reconquérir ceux qui ont perdu.
« Samuel Paty » : un prix de l’initiative laïque pour une brochure « Touche pas à mon professeur » rédigée par des collégiens d’Alès
Collège du bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, fleurs, messages et bougies en hommage au professeur d'histoire géo Samuel Paty, deux semaines après son assassinat © Radio France - Kachaner Alice
