Après les fake news, la menace du «deep fake» prend de l’ampleur sur le web

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Des technologies avancées

Au-delà des différentes polémiques liées aux contenus pornographiques, la technologie «deep fake» peut aussi être utilisée pour désinformer. Selon la professeur émérite en éthique Deborah Johnson, interrogée par Vice, «Nous arrivons au point où nous ne pouvons plus distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas (…) tout ce business de la confiance et de la faisabilité est mis à mal par cette technologie». Contactée par Le Figaro, Solange Ghernaouti, experte internationale en cybersécurité et cyberdéfense, souligne que le numérique entraîne une «dissociation entre le contenu et le support sur lequel il est diffusé. On est face à une information immatérielle, non palpable, qui peut être consultée à la fois sur smartphone ou dans le cloud par exemple. Chaque son, image ou vidéo peut ainsi être plus facilement manipulé» explique-t-elle.