Même les garçons…
Dans ce jeu des interdits à coloration religieuse, même les garçons n’y échappent pas. Adel, étudiant en économie, a subi durant une année le diktat de ses voisins de chambre. «mon colocataire a exercé sur moi une pression énorme, aidé pour ce faire par d’autres étudiants et se comportait avec moi en tuteur autoproclamé. Il m’interdisait de fumer, d’écouter de la musique ; il m’obligeait à prier et surveillait mon accoutrement qui, selon lui, ne cadre pas avec les préceptes de l’islam», nous dira-t-il. Ce qui l’a contraint à abandonner sa chambre et se réfugier chez un ami dans une autre cité U.