Quelques mois plus tard, cet ancien agriculteur contacte des amis viticulteurs et parvient à faire embaucher le groupe de réfugiés pour la récolte des vendanges. « Dès 7h du matin, ils étaient toujours partants, quel que soit le temps.
La pluie et le froid ne les arrêtaient pas. » Le maire du village en est convaincu : « Ce ne seront jamais des assistés car ces gars ont vraiment envie de travailler ». Pour frère Maxime, « c’est aussi dans l’intérêt du monde rural de se repeupler et d’éviter la fermeture des petites classes à l’école. Démographiquement, nos sociétés ont besoin d’eux. Ils ont peut-être besoin de nous, mais nous avons aussi besoin d’eux. »