Parce qu’ils n’en maîtrisent pas encore les codes, les jeunes n’ont pas toujours une bonne compréhension du monde du travail. C’est pourquoi, il leur est difficile de se projeter et de faire un choix construit et raisonné dans leur orientation professionnelle. On sait par exemple que près d’un jeune sur quatre choisit sa formation supérieure « par défaut » et que seuls 11% des jeunes optent pour une formation dans le cadre d’un projet professionnel défini¹ . Les entreprises et artisans éprouvent parfois à l’inverse des difficultés à échanger et accorder leur confiance à une jeunesse dont les préoccupations, les valeurs et les ambitions sont mal appréhendées. Les professionnels ont pourtant un rôle primordial à jouer dans le partage de leur savoir-faire, de leur expérience. On estime aujourd’hui que 74% des jeunes considèrent que les chefs d’entreprises ne leur font pas assez confiance. Ils sont autant à déclarer ne plus faire confiance au monde du travail² . L’enjeu des rencontres organisées lors de la JNDJ est d’offrir des temps d’échanges et de dialogues entre deux univers qui, bien qu’interdépendants, sont encore trop souvent en décalage.
0
Vous aimerez aussi
29.05.2017