De crainte de recroiser son bourreau, elle a quitté l’Allemagne fin mars avec sa mère et son frère pour le nord de l’Irak, car Abou Houmam a, raconte-t-elle, de la famille à Bagdad.
Depuis le camp de déplacés où il est installé dans le Kurdistan irakien, son père avoue avoir eu du mal à laisser son épouse et ses enfants revenir, après trois années de règne jihadiste, en Irak.
« Quand sa mère m’a dit qu’elle avait vu ce jihadiste (…) je leur ai dit de revenir, l’Allemagne n’étant visiblement plus un lieu sûr pour eux », affirme-t-il à l’AFP.