Grâce à l’usage de l’internet et des réseaux sociaux, les jeunes ont déjà vu des images réelles de ce qu’ont trouvé d’autres migrants lancés sur la route. Richter le dit : “le monde réel est filmé avec les téléphones, et il n’est pas beau. On peut trouver des clips documentaires du désert jonché de gens en train de mourir”.
A l’opposé, “Falé” a une production soignée et même léchée, presque hollywoodienne. Il y a dedans de l’art dramatique et des tableaux esthétiques. “C’est presque une esthétique de la souffrance”, dit Richter.