Aluisio n’a pourtant jamais cessé d’expliquer qu’il a quitté l’Angola à l’âge de 14 ans, en 2015, parce-que sa vie était en danger dans ce pays où son frère et sa soeur ont été assassinés.
Depuis deux ans et demi, le jeune Angolais vit en Arles chez Lucile Venet, un professeur membre de RESF qui l’assiste dans ses démarches pour prouver son âge.
« Je connais ce jeune depuis plusieurs années. Il est arrivé en France en 2015, à quatorze ans, seul, sans famille ni connaissances dans notre pays. Il a été dans plusieurs foyers pour mineurs, a été scolarisé, a appris le français. Etant soupçonné de ne pas être mineur, il est actuellement hébergé par des particuliers qui l’aident dans ses recours pour prouver son âge. Aujourd’hui c’est un très bon élève, un gentil garçon apprécié de ses camarades, de ses professeurs et de tous ceux qui le connaissent. En 4ème, il a reçu un ordinateur, en tant qu’élève le plus méritant de sa promotion, de la part du conseil général des Bouches du Rhône. En 3ème il a reçu avec sa classe un prix pour leur participation au concours national de la résistance et de la déportation. », écrit au préfet de la haute-Garonne une membre de RESF 13.