« Quand il y a des transgressions, je suis hyper strict, je réagis comme un réac »
Malgré les critiques (paternalisme, démagogie et promotion de la réussite personnelle, le jeune enseignant mesure l’impact de son action sur ses étudiants qui en redemandent. Il a réussi à créer dans ses classes un esprit de groupe qui favorise l’émulation et la solidarité entre camarades. « Avec les terminales il fallait que je travaille sur le team building, le team spirit. C’est pour ça qu’au début de l’année on a fait fait un weekend d’intégration. Samedi : ministère de la justice et le Louvre. Dimanche : fête de l’Humanité. L’idée c’est que si les gamins sont contents de se retrouver en classe ça va les motiver contre l’absentéisme et faire en sorte que l’ambiance de classe soit bonne. Ils sont intéressés, ils prennent des notes, ils posent des questions. Et moi je fixe le cap avec des règles strictes pour que le groupe puisse bien vivre ».