Non, m’a répondu Marie-Lys Lubrano, journaliste aux Inrocks et à Grazia, que certaines rédactions ont ostracisée pour les mêmes raisons « islamo-gauchistes ». « La dernière fois que ça m’est arrivé, dit-elle, je travaillais sur une enquête à propos des dérives de l’État d’urgence et notamment, la fermeture abusive d’une mosquée à Gennevilliers. J’avais une source fiable aux renseignements généraux, qui m’avait affirmé que cette mosquée n’avait jamais été suspectée d’être radicalisée – pourtant, mon rédac chef m’a demandé de préciser qu’elle « aurait pu l’être ». » Lorsqu’elle a tenté de faire regagner raison à son rédacteur en chef, lui expliquant que ce qu’il me demandait de faire n’avait aucun fondement, et qu’en plus c’était très stigmatisant, ce dernier lui a rétorqué que Marie-Lys était « beaucoup trop sympathique avec l’islam […] et que j’en ignorais volontairement les dérives. »
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