Pour changer cela, cette jeune diplômée d’école de commerce a décidé l’année dernière de fonder l’association Ghett’Up. Pour réussir à « déplacer le centre du monde en banlieue », comme l’explique sa fondatrice. « Les banlieues sont toujours associées par une majorité de la population à l’insécurité, au terrorisme, une image renforcée par certains politiques qui jouent sur les peurs, regrette Ines Seddiki. Or la réalité de nos territoires, c’est qu’ils sont très dynamiques, il s’y passe énormément de choses ! ».
Lancer des ponts
Ghett’Up organise chaque mois dans des lieux symboliques du nord de Paris, des « Afterwork ». Les jeunes qui se rencontrent lors de ces réunions sont créateurs d’entreprises ou d’associations, artistes, étudiants, pilotes d’avion ou mannequins.