Je suis la France
Découvrez notre nouvelle série « Je suis la France » avec le portrait de compatriotes dont les parents sont nés ailleurs.
La Liberté
Découvrez notre nouvelle série de 5 vidéos sur la liberté, en entretien avec Jean-Louis Malys, Secrétaire national de la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT).
Partie 1 – La liberté, c’est l’émancipation par la connaissance
Partie 2 – Etre libre, c’est vouloir l’émancipation des autres
Partie 3 – En France, les libertés sont individuelles et collectives
Partie 4 – Les limites de la liberté
Partie 5 – La défense des libertés
L’Egalité
Bariza Khiari, sénatrice de Paris et présidente de l’Institut des cultures d’islam, nous explique ce qu’est l’égalité.
Partie 1 – L’égalité un droit acquis de la révolution française
Partie 2 – L’égalité indissociable de la liberté
Partie 3 – L’égalité indissociable de la citoyenneté
Partie 4 – L’égalité se construit avec le service public
Partie 5 – L’égalité se construit en luttant contre les discriminations
La Laïcité
Didier Leschi, directeur Général de l’ofii , auteur avec Régis Debray du livre « La Laicité au Quotidien », nous donne son éclairage sur la notion de laïcité.
Partie 1 – Faire passer les lois de la République avant les lois religieuses
Partie 2 – Pouvoir pratiquer la religion de son choix ou ne pas croire en Dieu
Partie 3 – Le droit d’affirmer ou critiquer des opinions religieuses, le droit de changer de religion
Partie 4 – Permettre à tous de manger ou d’aller à l’école ensemble malgré les différences religieuses
Partie 5 – Neutralité dans les services publics en matière de religion
Toujours dans le thème de la laïcité, découvrez cette vidéo de l’association Coexister :
La laïcité en 3 minutes
La Fraternité
Un idéal, pas un droit (1789) – La fraternité partie 1
Un idéal universel (1848) – La fraternité partie 2
De la fraternité à la solidarité – La fraternité partie 3
La protection sociale, une conquête – La fraternité partie 4
La fraternité et le mouvement associatif – La fraternité partie 5
La Propagande
« Le drapeau de l’Etat Islamique »
« Sois jeune et tais-toi »
« Le Banania est la boisson des soldats »
La semaine de 40 heures
« I want you for U.S. army »
« We can do it »
Napoléon, champion de la propagande
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« Un juif vaut bien un breton »
Cette affiche, parue en 1936, est éditée par l’un des principaux mouvements politiques d’extrême droite de l’époque, l’Action française.
Elle met en avant une phrase prononcée par le député Marx Dormoy, de la Section Française de l’Internationale Socialiste (SFIO), de gauche. Celui-ci répond au député du Morbihan (Bretagne) Paul Ihuel, qui s’inquiétait de la loyauté à l’égard de la France de Léon Blum, alors président du conseil SFIO, en raison de ses origines religieuses.
Marx Dormoy répond donc au député breton : « Un juif vaut bien un breton ».
L’Action française tente ici de construire sa communication sur l’antisémitisme, en s’adossant à des des éléments particulièrement douloureux pour l’imaginaire populaire de l’époque, notamment les centaines de milliers de morts de la Première guerre mondiale.
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« Contre l’invasion métèque »
Les années 1930 sont marquées par une crise économique sans précédent, « la grande dépression », qui a éclatée avec le krach boursier de 1929.
Comme pour la gigantesque crise économique que le monde traverse depuis 2008, une bulle spéculative s’était créée sur certaines valeurs financières : quand les investisseurs se sont aperçus que les titres qu’ils possédaient étaient surévalués, ils perdirent confiance et vendirent.
Les entreprises n’ayant plus de moyen de se financer licencièrent, accentuant la crise économique. Les demandes de protection venant de toutes les parts de la société s’accroissent alors, entraînant des réflexes protectionnistes de la part des Etats, mais aussi des comportements xénophobes et haineux à l’égard des étrangers.
C’est dans ce contexte que cette photographie est prise, en février 1935. Un vaste mouvement de grève se met en place pour protester contre « l’envahissement de la profession médicale » par les immigrés étrangers. Le mot utilisé ici est « métèque », qui vient du grec ancien et concernait originellement les personnes ayant un statut intermédiaire entre le citoyen et l’étranger.
A cette époque, il est utilisé par le mouvement d’extrême droite pour désigner les étrangers, mais vise essentiellement les populations juives. Les chanteurs reprendront par la suite le vocable. Georges Moustaki, d’origine grecque, chante Le Métèque en 1969 :
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Cette chanson, et le mot de métèque comme statut intermédiaire entre le citoyen et l’étranger, seront repris par la suite par les chanteurs Akhenaton en 1995, par Joey Starr en 2006 et par Alpha Blondy en 2013.
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