En France, j’ai rencontré des individus très racistes. J’en ai beaucoup souffert car ils ne se rendent pas compte de ce que nous avons traversé. D’autres personnes m’ont été d’une aide irremplaçable.
Mes amis comprennent que je suis Syrienne, sans que ma nationalité me lie au terrorisme. Pour eux, je suis juste humaine.
Depuis mon arrivée en France, j’ai prouvé que j’avais juste besoin d’un coup de pouce. A présent, je parle bien le français, je travaille dans une association. Les bénévoles y protégent les enfants sans abri. J’ai aussi obtenu niveau B2 à l’examen de Français, un niveau de langue courant. Et surtout, j’ai été acceptée à l’université Paris 1 Sorbonne en licence de droit. Je vais enfin pouvoir réaliser mon premier projet français : devenir avocate !