Réfugié syrien, il ne parlait pas français, il obtient la mention très bien au bac

Car si Alexandre est parvenu à ce résultat, c’est grâce à sa ténacité. Il ne parlait pas un mot de français lorsqu’il est arrivé en France. « Si j’ai plus travaillé que les autres, c’est parce qu’en plus de travailler sur la matière, je devais travailler sur le français », explique le jeune homme.

Lorsque pour ses camarades le cours suffisait, Alexandre devait, une fois rentré chez lui, traduire et comprendre la signification des mots. « C’est la première fois dans ma carrière où j’ai demandé à un élève d’arrêter de travailler », sourit Richard Benkada.

PACES en septembre

Devant l’établissement, Alexandre retrouve Paul, son ami et camarade de classe. « Je n’ai pas été surpris par ses notes, explique-t-il à France 3. Il a travaillé énormément. Plus que toute la classe. »