Les constructeurs de voitures ont trompé leurs clients avec leurs logiciels truqués. Pour l’instant, les consommateurs ne peuvent entamer d’actions collectives contre les constructeurs, mais vous souhaitez changer cela. Cela ne jure-t-il pas avec l’autorégulation des entreprises internet ?
En Europe, nous étions très fiers parce que nous pensions bien protéger les consommateurs. Après le Dieselgate, les logiciels truqués ont été adaptés dans les voitures européennes, mais en plus les consommateurs américains ont perçu des millions d’euros de dommages et intérêts. C’était un avertissement. En avril, nous comptons lancer des propositions qui permettent les actions collectives. Il faut non seulement traiter honnêtement les consommateurs trompés, il faut également leur accorder des dommages et intérêts.