Pourquoi les faits ne suffisent pas à convaincre les gens qu’ils ont tort

Les créationnistes, par exemple, contestent les preuves de l’évolution comme les fossiles ou la génétique parce qu’ils s’inquiètent que des forces séculières empiètent sur la foi religieuse. Les anti-vaccination se méfient des firmes pharmaceutiques et pensent que l’argent corrompt la médecine. Cela les amène par exemple à croire qu’il y a un relation de cause à effet entre les vaccins et l’autisme malgré la vérité gênante que la seule étude affirmant un tel lien a été rétractée et son auteur principal accusé de fraude. Les conspirationnistes du 11 septembre se concentrent sur des détails minutieux comme le point de fusion de l’acier dans les tours du World Trade Center, qui a causé leur effondrement, parce qu’ils pensent que le gouvernement américain ment et mène des opérations « sous faux pavillon » pour créer un nouvel ordre mondial. Les négationnistes du climat étudient les cernes de croissance des arbres, les carottes de glace et les concentrations de gaz à effet de serre parce qu’ils sont passionnés par la liberté, en particulier celle des industries à mener leurs affaires sans être contraintes par des réglementations gouvernementales restrictives. Les obsédés de l’origine de Barack Obama ont désespérément disséqué son certificat de naissance en quête d’une fraude, car ils croyaient que le premier président afro-américain des Etats-Unis était un socialiste qui avait pour but de détruire le pays.